Les grandes écoles, institutions spécifiquement françaises, sont souvent présentées comme le creuset de la formation des élites dirigeantes de la nation...
Unique voie d’accès, le concours d’entrée y exerce une sélection sévère censée reposer sur le seul mérite individuel. Or les grandes écoles sont régulièrement accusées de favoriser la reproduction sociale des élites en accentuant encore davantage les inégalités sociales de réussite scolaire, notamment par rapport aux troisièmes cycles universitaires dont les conditions d’accès sont théoriquement moins drastiques. Une analyse portant sur l’origine sociale des élèves ayant accédé à ces grandes écoles des années 1940 aux années 1980 souligne la permanence d’une sélection sociale et culturelle très marquée. Les fils de cadres et d’enseignants ont toujours beaucoup plus de chances d’intégrer une grande école que les enfants issus des milieux populaires dans une période caractérisée par la généralisation de la scolarisation dans l’enseignement secondaire et ayant connu de nombreux changements dans la stratification sociale. En termes de chances relatives d’accès selon son milieu social d’origine, la base sociale de recrutement des grandes écoles semble même se resserrer dans les années 1980 après avoir connu une relative démocratisation à l’image de l’ensemble de l’enseignement supérieur. Cette accentuation des inégalités d’accès aux grandes écoles peut trouver son explication à la fois dans le renforcement de leur propre sélectivité afin d’en préserver la spécificité et dans la plus grande ouverture des troisièmes cycles universitaires qui proposent de plus en plus de formations professionnalisantes.
05.02.2014

Une enquête menée par le Programme International pour le Suivi des Acquis des élèves (PISA) en 2012, classe le système éducatif finlandais parmi les meilleurs au monde.
Ce succès s’explique par la réforme éducative opérée par le gouvernement finlandais dans les années 1970. Maia Rintola, élève à l’époque et aujourd’hui professeure, raconte qu’avant « les élèves étaient assis en silence comme des piquets, et le professeur faisait son cours debout, devant la classe.» Désormais, les élèves sont autorisés à échanger et à se déplacer dans la classe. Les résultats montrent que non seulement les élèves finlandais ont davantage confiance en eux-mêmes, mais également que leurs résultats sont excellents. Ainsi, la Finlande est classée première pour l’apprentissage de la lecture et des sciences en Europe, et quatrième pour les mathématiques, ceci malgré les quatre-vingt-dix minutes de cours en moins par semaine par rapport à leurs homologues français. Lorsque l’on demande à Kari Louhivuori, proviseur d’une école publique d’Helsinki, le secret de ce succès, il met en relation plusieurs facteurs : « D’abord la confiance ; le système finlandais est très peu bureaucratique. Ensuite, nous consacrons beaucoup de temps à enseigner, et non à évaluer. Enfin, nous nous adaptons au rythme des élèves. Certains apprennent plus vite que d’autres, mais ils apprendront. En Finlande, nous n’avons guère de richesses : pas de mines, pas d’or, pas de pétrole … Notre force, c’est une excellente éducation. » La réussite finlandaise a de quoi faire pâlir la France qui n’arrive qu’à la vingt-cinquième place du classement PISA, derrière l’Allemagne, l’Australie ou la Belgique.
30.09.2016
La Bible est la source de toute l’histoire de l’humanité, et beaucoup de sociétés aujourd’hui ont été fondées sur les bases et les valeurs de la parole de Dieu.
Par conséquent, l’ignorance au sujet des préceptes et des valeurs qu’enseigne la Bible garde les gens dans une mauvaise compréhension de l’art, de la littérature et de l’histoire des siècles passés. Dans cette optique, la Société Biblique du Royaume Uni a, depuis 1999, mis sur pied un programme d’étude biblique pour les écoles. « Open The Book » est donc un programme échelonné sur trois ans pour pallier le manque de formation biblique des enseignants. De plus, au Royaume Uni, l’obligation des écoles de fournir une formation religieuse facilite le développement de ce cursus, surtout dans les écoles primaires. Plus de onze mille bénévoles participent à ce programme qui a vu l’inscription de la deux millième école l’été dernier.
26.04.2016
Vingt-sept enseignants pédophiles ont été radiés au sein de l’Éducation nationale. Est-ce juste la partie visible de l'iceberg ?
Les événements de ces derniers mois et les multiples agressions sexuelles sur mineurs avaient mis en lumière de gros dysfonctionnements au sein l’Éducation nationale. Ces révélations ont donc poussé le ministère à procéder à un grand nettoyage en relation avec les actes de pédophilie. Près d’un an après l’affaire de Villefontaine, qui n’était que la partie visible de l’iceberg, et dans laquelle un directeur d’école de l’Isère, pourtant déjà condamné en 2008 pour des faits similaires, avait été mis en examen pour viols et attouchements sur plusieurs élèves, la ministre de l’Éducation, Najat Valaud Belkacem, vient d’annoncer la radiation de vingt-sept enseignants et personnels des écoles au profil non adapté. Ces vingt-sept cas, qui suivent de près seize autres révocations ayant eu lieu en 2014, ont désormais l’interdiction de travailler pour l’Éducation nationale. Le ministère tente de corriger ce qui lui avait fait défaut jusque-là : le manque de transmission des informations et des casiers judiciaires du personnel. Entre-temps, plusieurs autres affaires avaient resurgi comme à Rennes où un professeur d’EPS, lui aussi condamné pour des agressions de ce type en 2006, avait récidivé, et encore en Savoie ou un autre enseignant attend son jugement pour trente-trois viols sur des fillettes. « Pour la première fois, nous commençons à passer au peigne fin les casiers judiciaires. Nous l’avons déjà fait dans une académie, et nous sommes en capacité de passer en revue trois mille dossiers par jour. La pédophilie est une affaire extrêmement grave qui détruit des vies. Donc le principe c’est : pas de silence, mais la transparence totale », a conclu la ministre qui tente de réparer la brèche laissée par le laxisme du gouvernement dans ce domaine.
07.04.2016
Daniel Cabrera est le nom de ce jeune garçon de neuf ans dont la vie est une leçon de persévérance et un hymne au courage.
« Maman, je ne veux pas rester pauvre ; je veux atteindre mes rêves. » C'est ce qu'il ne cesse de répéter à sa mère. Alors que Daniel vit dans une cabane sans électricité ni murs solides, avec ses frères et sœurs, sa détermination ne semble pas être altérée par ces conditions difficiles de vie. Sans relâche, il étudie et fait ses devoirs dans la rue, derrière un McDonald. Après la disparition de son père, décédé des suites d’une maladie, et l'incendie de sa maison, Daniel, sa maman et ses frères et sœurs, originaires des Philippines, luttent pour joindre les deux bouts à la fin de chaque mois. Cependant, sa soif d'apprendre paraît être illimitée et semble le transporter au-delà du kilomètre qu’il parcourt chaque jour à pied pour aller à l'école. Le jeune garçon prend méticuleusement soin de ses affaires pour ne pas les perdre. En effet, on lui a déjà volé l'un des deux seuls crayons qui lui restaient. Le courage de Daniel a attiré l'attention des médias et de l'opinion publique. Dès lors, une collecte a été mise en place et a réuni assez d'argent pour payer les études de Daniel ainsi que lui fournir des livres et du matériel scolaire. La mère de Daniel a déclaré aux journalistes combien elle était fière de son fils : « C'est un garçon très studieux et déterminé... Il insiste pour aller à l'école, même sans son déjeuner parce que je n'ai pas d'argent à lui donner. » Les fonds récoltés en très grande quantité pourront également aider d'autres enfants dans la même situation que Daniel.
12.11.2015
Après avoir enchaîné des films à grands succès comme le fameux « Livre d’Eli », mettant en scène la Bible au centre de la vie d’un être humain, Denzel Washington était l’invité de Dillar University le week-end du 11 mai.
Il y partageait avec les étudiants quelques clés de son succès grandissant depuis ces vingt dernières années. Face à deux cent dix-huit étudiants attentifs, l’acteur n’a pas cessé de rendre gloire à Dieu dans ces termes : « Mettez Dieu en premier dans tout ce que vous faites. Tout ce que j’ai aujourd’hui, je l’ai obtenu par la grâce de Dieu. Il est un cadeau pour moi ». Pour conclure, la star hollywoodienne a rappelé aux élèves de ne pas se concentrer sur l’argent, de ne pas avoir peur d’échouer, mais de vivre une vie de prière et d’actions de grâces.
28.07.2015
Quelqu'un vient récemment de présenter au monde une nouvelle technique pour recoudre les patientes ayant subi une hystérectomie (ablation de l'utérus), et ce, dans le but de réduire les risques de complications.
Le plus impressionnant dans cette découverte, c’est que le chercheur en question, Tony Hansberry, n'est âgé que de quatorze ans ! Ce collégien, fils de pasteur, qui souhaite devenir neurochirurgien, a déclaré lors de la présentation de sa méthode devant une assemblée médusée de médecins expérimentés : « Je veux juste aider les gens et être respecté, sachant que je peux sauver des vies. » Il expliqua à ces professionnels qu'en suturant la base de l'ancien utérus verticalement plutôt qu'horizontalement, le chirurgien pourrait totalement occlure le tube, et ceci bien plus rapidement et facilement qu'auparavant. Il avait raison ! Tony s'est exprimé dans le langage très technique des praticiens. « C’est un jeune homme remarquable, et je suis fière de l'avoir pour nous représenter », a déclaré Angela Tenbroeck, professeur à la Faculté de médecine.
15.07.2015
À la suite d'une réforme sur l'éducation, Dieu a retrouvé une place importante dans le système scolaire espagnol, ceci de l’école primaire au secondaire.
Ces cours partiellement dévoilés dans le Bulletin Officiel du 24 février dernier, apprendront aux élèves que le cosmos est d'origine divine et qu'il ne provient ni du chaos ni du hasard. Les interventions de Dieu dans l’histoire seront également au programme. Par exemple, l’un des devoirs proposés aux élèves est intitulé : « Argumentez sur l’origine du monde et de la réalité, à la suite du plan d’amour de Dieu. » Les plus jeunes, quant à eux, apprendront à prier et à remercier Dieu pour Ses dons et Sa grâce. Ils seront également enseignés sur le fait que l'être humain n'est pas capable d'atteindre le bonheur par lui-même, et sur l’amitié de Dieu.
31.03.2015
Il y a quelques années, un jeune homme de la ville de Créteil s’était inspiré d’une série télévisée « Les Experts Miami », pour effacer les traces de son meurtre. À la même époque, le film « Scream » avait lui aussi eu des conséquences dramatiques sur la société, entraînant une vague de violences au sein des foyers.
Le sempiternel débat sur la violence dans les programmes de télévision fait et refait toujours surface, car de toute évidence certains désirent voir des changements dans la programmation télévisée, mais d’autres font « la sourde oreille. » Pourtant, des études montrent qu’il y a une corrélation entre ce que nous voyons et nos faits et gestes. Le Dr Stéphane Clerget explique clairement dans un de ses ouvrages, que l’enfant se construit en imitant. Les programmes de télévision diffusés font donc partie intégrante de la vie de l’enfant et sont susceptibles de provoquer, par un processus d’identification, cette véritable déferlante de violence chez les jeunes. Autre fait étudié, le Journal of the American Medical Association a publié une étude en 1992 sur l’impact de la violence à la télé. Dans les pays où les régions sont équipées de réseaux TV, on a observé, dès l’apparition du nouveau média, une explosion de violence sur les terrains de jeux pour enfants, puis, quinze ans plus tard, un doublement du nombre des meurtres. Pourquoi ce laps de quinze ans ? Parce que c’est le temps qu’il faut à un enfant brutalisé à l’âge de 3 à 5 ans pour atteindre « l’âge du premier crime. »
03.09.2014