La firme « Environics » a réalisé un sondage en juin 2013 pour l'institut de la fonction publique du Canada. Sur un échantillon d’un peu plus de 4000 des 15 000 scientifiques de la fonction publique, près d’un quart déclarent qu'il leur avait été demandé d'omettre de l'information ou de la modifier pour des raisons qui n'ont rien à voir avec la science.
Neuf scientifiques sur dix affirment ne pas se sentir libres de faire part de leurs travaux aux médias. Notons toutefois que quelques scientifiques avaient déjà par le passé manifesté leur gêne par rapport à cette situation. D'après les rapports du questionnaire, la plupart (86 %) croient que si leur ministère prenait une décision susceptible de nuire à la santé ou à l'environnement, et qu'ils décidaient de la dénoncer ou d'en parler ouvertement, ils feraient face à des représailles ou à de la censure. Plus d’un tiers d'entre eux déclarent avoir été mis sous silence face à des questions du public et des médias dans les cinq dernières années. La peur de représailles serait bien présente, rapportent les employés de l’État. La firme « Environics » a indiqué qu'elle avait obtenu un bon échantillon, dans les provinces et aussi dans les différents ministères et agences. Quant au gouvernement, contacté pour réagir au sondage, il a choisi d'éviter de le mentionner. Il a plutôt fait valoir, par courriel, ses investissements financiers dans le domaine de la science. « Ainsi, le Canada est au premier rang des pays du G-7 à soutenir la recherche et le développement dans les collèges, les universités et autres établissements », a mis en avant le bureau du ministre d'État de la Science et de la Technologie, Greg Rickford.
05.04.2014

Selon le vice président des États Unis, Mike Pence le droit à la vie est en train de gagner.
Alors que les manifestations et les marches anti-Trump sont largement médiatisées et relayées dans le monde, de l’autre côté, d’autres manifestations sont étrangement passées sous silence comme la « Marche pour la Vie » qui a eu lieu cette semaine. En effet, des dizaines de milliers de militants « Pro-vie », venus de toute l’Amérique, ont marché entre la Maison Blanche et la Cour Suprême pour manifester leur opposition à l’avortement et au décret « Roe. V. Wade » voté en 1973. Le vice-président Mike Pence, qui participait à la marche déclarait pour cette occasion : « Nous voici à un tournant historique, car le droit à la vie est en train de gagner ». Le cortège était même constitué de beaucoup de jeunes et d’élèves qui avaient passé des dizaines d’heures en autocar pour être présents. L’une des élèves âgée de dix-sept ans déclarait même : « J’espère que l’avortement deviendra illégal dans notre pays, car je considère que c’est un meurtre ». Une enseignante venue du Connecticut portait une pancarte sur laquelle on pouvait lire : « L’avortement arrête un cœur et en brise un autre ». Les militants « Pro-vie » peuvent compter sur le soutien total du président Donald Trump qui déplorait un manque d’impartialité de la part des médias qui n’ont pas couvert cet événement avec la même intensité que la Marche des Femmes qui a eu lieu six jours plus tôt : « Vous ne pourrez rien lire dessus… », avait-il dénoncé.
31.01.2017
D’après un sondage réalisé par Gallup en 2016, seuls 32 % des Américains estiment avoir confiance vis-à-vis des médias de masse. Cette baisse de crédibilité tient à la faible qualité de l’information, souvent fausse, voire parfois inventée.
La récente victoire de Donald Trump aux élections présidentielles a exposé la manière dont les médias utilisent l’information pour influencer les opinions. Presque unanimement, journalistes et commentateurs politiques donnaient Mme Clinton largement en tête. Le journal Newsweek affichait, avant même la fin du vote, en Une : « Madame Président » ! Pendant la campagne présidentielle, les rumeurs sont allées bon train sur les réseaux sociaux, comme celle accusant Donald Trump d’avoir un compte secret en Russie, information démentie par le FBI le jour même. Autres fausses informations : le Ku Klux Klan aurait distribué de l’alcool et des drogues pour empêcher les gens d’aller voter. De plus, de multiples affirmations ont été faites sur la bonne santé de Mme Clinton… Les réseaux sociaux, quant à eux, ont eu un rôle fondamental dans ce que l’on peut appeler de la « désinformation ». Selon une étude réalisée par l’Institut Pew Research, 67 % des adultes fréquentent régulièrement Facebook. Parmi eux, 44 % utilisent Facebook comme source d’information. Or, ces informations sont souvent peu fiables. À la suite de l’élection de Donald Trump, Facebook a finalement reconnu avoir contribué à la propagation de fausses informations. Pour se racheter, et surtout se dégager de toute responsabilité, le réseau social a mis en place une commission chargée de veiller à la fiabilité des contenus publiés.
09.12.2016
Comme pour d'autres faits de société, les médias contrôlent de plus en plus les opinions, en censurant délibérément les personnes n’allant pas dans leur sens ou dans le sens de l'agenda de ceux qui les dirigent.
Ainsi, une vaste campagne de censure a été menée sur internet contre les « anti-avortement ». La vidéo « Chère future maman », réalisée par un groupe de défense des personnes trisomiques, a ainsi été bannie du net parce qu'elle pourrait faire changer d’avis les femmes qui voudraient avorter. On estime en effet qu'en France 90 % des bébés chez qui on diagnostique un syndrome de trisomie sont sacrifiés. En cause, la peur de certaines mères de ne pas pouvoir élever cet enfant, compte tenu des difficultés que cela peut entraîner. Pourtant, la vidéo, dans laquelle des personnes trisomiques témoignent, se veut un message d'espoir et d'amour : « Chère Maman, n'aie pas peur, ton enfant fera beaucoup de choses. Il sera capable de te faire des câlins, de courir pour se jeter dans tes bras. Il sera capable de parler et de te dire qu'il t'aime », rassure l'un d'entre eux. Toutefois, la vidéo a été qualifiée d’« inappropriée », et interdite sur les chaînes de télévision françaises, car certaines femmes, en regardant cette vidéo, pourraient reconsidérer leur décision d’avorter. Le discours officiel sur la trisomie se veut quant à lui très alarmiste et anxiogène. En dépit de plusieurs pétitions, le gouvernement n'a pas levé l'interdiction. De ce fait, de nombreuses femmes n'auront pas accès à cette vidéo qui pourrait bien changer leur vie et celle de leur enfant.
09.12.2016
Le développement des nouvelles technologies de l’information et de la communication entraîne avec lui de nouvelles formes de surveillance et d’espionnage.
À ce jour, plus personne ni aucune entreprise ne sont plus à l’abri d’une cyberattaque. Aujourd’hui, c’est au tour du directeur du FBI, James Comey, de tirer la sonnette d’alarme et d’alerter les utilisateurs d’ordinateur, leur recommandant de mettre un scotch sur la caméra de leur écran d’ordinateur. En effet, lors d’une conférence au Center for Strategic and International Studies, à la question de savoir s’il utilisait toujours du scotch sur la caméra de son ordinateur, James Comey a déclaré : « Bien sûr, bien sûr. On se moque de moi pour plein de choses, beaucoup sur ça … Mais j’espère que les gens ferment leur voiture, […] qu’ils ferment leur porte la nuit. J’ai un système d’alarme. Si vous avez un système d’alarme, vous devriez l’utiliser ; j’utilise le mien. Ce n’est pas incroyable que le directeur du FBI fasse également attention à sa sécurité personnelle. » Il poursuit en précisant : « Dans n’importe quel bureau gouvernemental nous avons ces petites caméras en haut de nos écrans. Elles ont toutes un petit couvercle qui se referme devant. » Signalons également qu’il y a quelque temps, sur une photo du créateur de Facebook, Mark Zuckerberg, on pouvait bien voir un bout de scotch masquer la caméra de son ordinateur personnel.
23.09.2016
Contrairement à ce que l'on pense, la plupart des informations transmises par les organes de presse s'avèrent être de la pure propagande ou des publicités au service de plusieurs lobbies.
À la suite du rapport du Center for media and democracy (CMD) relatif aux publicités cachées dans les journaux télévisés, la FCC (Commission Fédérale des Communications) a ouvert une enquête. Selon le CMD, soixante-dix-sept stations de télévision américaines auraient diffusé au moins un faux reportage lors des dix derniers mois. Aussi, quarante-sept sociétés et deux syndicats professionnels auraient bénéficié de ces manipulations.
19.04.2016
Lancée en 2013, l’application « La Bible App » pour enfants a dépassé les dix millions de téléchargements durant le mois de janvier.
L’application a pour but de permettre aux enfants et aux ados de découvrir la Parole de Dieu de façon interactive. Elle a été développée par le groupe One Hope et YouVersion, à l’origine de la version de la Bible en ligne. Rob Hoskins, président de One Hope, déclare ainsi que la technologie rend la Bible accessible en quelques clics. La Bible App pour enfants est déjà disponible en treize langues, et de nouvelles traductions sont également en préparation. Conçue pour les enfants de quatre à dix ans, elle contient quarante et une histoires bibliques, des activités ludiques ainsi que des musiques et des enregistrements de textes.
03.02.2016
France Télévisions a récemment fait l’objet d’une enquête qui a révélé bien des dysfonctionnements, mais également énormément de gaspillage.
Les antennes d’Outre-mer coûtent ainsi particulièrement cher au groupe, environ deux cents millions d’euros par an, sans compter les frais de déplacements (en première classe bien sûr) lors de réunions en métropole. Prenons l’exemple de France Ô qui coûte trente millions d’euros au groupe pour un taux d’audience avoisinant parfois 0 %, ou qui emploie soixante-dix personnes à Wallis-et-Futuna pour produire un unique journal télévisé quotidien. Cependant, ce cas n’est pas une exception ; il y aurait en effet un sureffectif total d’environ trois mille personnes sur tout le groupe, ainsi qu’une proportion de cadres bien trop importante (environ un tiers des employés). Que dire également des antennes nationales qui dépêchent des envoyés spéciaux dans des lieux où les journalistes régionaux sont déjà présents ? Ou des émissions et séries que France Télévisions achète, mais ne diffuse jamais ? Toutefois, comme tout service public, France Télévisions n’a pas spécialement à être rentable, et finalement ce sont les contribuables qui payent.
10.11.2015
Alors que le journal VSD consacrait, il y a quelque mois, un article sur les salaires exorbitants des animateurs de la télévision française, révélant entre autres que quelques-uns d’entre eux gagneraient entre 125 000 et 250 000 euros par mois, une étude parue dans le journal Libération vient mettre en lumière l’utilisation faite par France Télévisions de la fameuse redevance télé.
Cette taxe, qui est l’une des plus impopulaires aux yeux des Français, serait donc la principale source de financement de l’organisme. En effet, 60 % de la taxe seraient versés à France Télévisions, soit 1,8 milliard d’euros, alors que la publicité ne lui rapporterait que huit cents millions d’euros. Une ressource dont le groupe ne souhaite pas se séparer de peur de mettre la clé sous la porte en plus de la nouvelle concurrence de la TNT. On peut alors s’interroger sur le bien-fondé et la source de ces salaires astronomiques que touchent les animateurs du petit écran. Par ailleurs, la nouvelle présidente de France Télévisions, élue récemment, a déclaré vouloir hausser la redevance télé et l’étendre aux tablettes et aux Smartphones : « En matière de ressources, je demande le fromage et le dessert », a-t-elle lancé lors d’un dîner en compagnie d’une association de journalistes. La redevance télé reste donc une manne très généreuse dont certains ne sont pas prêts de se passer.
10.11.2015