Suite à la crise financière de 2008, les gouvernements européens ont procédé à une hausse des impôts, mais certains d'entre eux ont fait marche arrière durant les dernières années.
En un an, 15 pays de l'UE ont continué à augmenter les charges sociales pesant sur les travailleurs, lorsque 9 d'entre eux choisissaient de les diminuer.
 Aujourd'hui, la France est le second pays européen, derrière la Belgique, en terme d'imposition sur les salaires : plus de 57% de prélèvements obligatoires. Bien que le salarié français soit l'un des mieux payés au niveau européen, il est aussi l'un des plus fiscalisé ; ses charges sociales sont à elles seules supérieures à son pouvoir d'achat...
La fiscalité française n'a d'égal dans le monde, avec ses 4 000 articles de lois. À titre d'exemple, plus de 80 impôts ont été créés durant les dernières années, générant 60 milliards d'euros de recettes ; et pourtant, les citoyens n'en voient pas les résultats. Aujourd'hui en Europe, ce sont les pays du Nord qui sont les mieux classés. Et pourtant il y a encore quelques années, la Suède se trouvait dans la même situation que la France, avec un déficit sans cesse grandissant, un climat social détérioré (la France est d'ailleurs classée 8e au sein de l'Union européenne par l'ONU en terme de développement humain). Ce pays a donc mis en place des mesures, portant notamment sur une diminution de l'imposition des entreprises, la privatisation de services publics, et une diminution du nombre de fonctionnaires, afin de devenir l'exemple qu'il est aujourd'hui.
02.09.2014

La Haute école de gestion de Fribourg a récemment organisé une conférence portant sur les liens entre le monde des affaires et les valeurs chrétiennes, à laquelle cent soixante chefs d’entreprise ont participé.
Ainsi, par exemple, Bernard Russi, P.-D.G. d’un groupe hôtelier comptant douze hôtels haut de gamme, dix-neuf restaurants, des établissements thermaux et pas moins de mille cinq cents collaborateurs, a évoqué sa manière de vivre sa foi dans son travail, en appliquant notamment trois valeurs au quotidien : franchise, honnêteté et intégrité. « On ne dit pas spontanément aux gens que l’on est chrétien, mais on applique le mieux possible les principes bibliques. » Les salaires doivent être justes, les conditions de travail respectueuses… Pas question de travail au noir ou de dessous-de-table. Un directeur ne doit pas jouer de sa position pour séduire des employées ; il n’y a pas à tergiverser. Si l’on respecte les employés, c’est rare que l’on soit déçu », ajoutant par ailleurs que le respect du client, quel qu’il soit, n’est pas négociable. Un autre chef d’entreprise, Monika von Sury, à la tête d’une entreprise d’interprétariat, déclare : « À la tête de ma société, il y a Jésus-Christ, le meilleur P.-D.G. que l’on puisse avoir. Ma conduite des affaires s’inspire des principes bibliques. Avant tout, je suis chrétienne ; entrepreneur, pourquoi pas ? » Elle indique également que, certes, en suivant les exigences bibliques, un patron peut perdre des contrats, mais que « le management honnête est payant, car il crée des liens de confiance qui permettent d’asseoir la prospérité de l’entreprise à long terme. »
11.05.2016
Nouveau scandale d’évasion fiscale à l’échelle internationale. Ces derniers mois sont de plus en plus riches en révélations sur la corruption qui sévit dans l’ombre.
Après les scandales à répétition dans le milieu sportif, avec en tête les pots-de-vin qui circulaient dans le monde opaque de la FIFA, et après les révélations de matchs truqués dans le handball et le tennis mondial, c’est sans surprise que depuis dimanche soir des médias du monde entier se relayent pour diffuser des révélations sur les avoirs cachés de personnalités du monde entier. Ces révélations font suite à la transmission de mails, de fax et de tableaux au quotidien allemand Süddeutsche Zeitung qui s’est associé avec cent six autres rédactions pour dévoiler ce qui pourrait être la plus grande évasion fiscale internationale jamais découverte. Douze chefs d’État, dont six encore en activité, sont mis en cause ainsi que des milliardaires et des grands noms du sport comme le footballeur Lionel Messi ou encore Michel Platini. Parmi les noms cités, figurent le Premier ministre pakistanais Nawaz Sharif, le roi Salman d’Arabie Saoudite, le président ukrainien Petro Porochenko, le président argentin Mauricio Macri ainsi que le président chinois Xi Jinping, lui-même engagé dans une vaste opération anticorruption dans son propre pays. Toutes ces personnalités sont accusées d’être à la source d’un système de fraude basé sur des sociétés écran situées dans vingt et un paradis fiscaux, avec la complicité d’un cabinet d’avocats du Panama dont des employés ont récemment été interpellés au Brésil dans le cadre du scandale Petrobas. Même si les innombrables sociétés créées aux quatre coins du monde rendent l’argent intraçable et compliquent le travail du Fisc, il n’y a rien de caché qui ne vienne à la lumière.
13.04.2016
Seuls 5 % de l'argent du monde existent réellement. Les 95 % restants ne sont que des écritures comptables informatiques.
C'est la raison pour laquelle si chacun retirait l'argent de son compte bancaire au même instant, comme nous avons pu l'observer en Grèce l'année passée, le système tel que nous le connaissons s'effondrerait. C'est grâce à cette virtualité monétaire que les banques peuvent vous prêter de l'argent qu'elles n'ont pas. En effet, la Banque Centrale Européenne exige des banques qu'elles ne possèdent qu’1 % de la somme qu'elles prêtent (taux de réserve), c'est-à-dire que pour prêter mille euros, la banque doit ne disposer que de dix euros. Ainsi, lors d'un prêt accordé de mille euros, la banque vous prêtera virtuellement 990 €, somme sur laquelle elle vous prélèvera bien sûr tout autant d'intérêts que sur les dix euros qu'elle possède. Il y a quelques décennies, Henry Ford déclarait déjà : « Si le peuple comprenait notre système bancaire et monétaire, il y aurait une révolution avant demain. »
13.04.2016
En ce début d'année, une directive permettant aux banques de ponctionner les comptes de leurs clients a été adoptée par l'ensemble des pays européens. Un « vol légal » selon certains observateurs.
Il s'agit de la « Directive européenne sur le redressement des banques et la résolution de leurs défaillances » (BRRD). Elle introduit une nouvelle option pour le sauvetage des banques. Jusqu'à maintenant, ces dernières, en cas de faillite, comptaient sur les actionnaires et les détenteurs d'obligations. Désormais, une banque pourra choisir de se renflouer directement sur les comptes bancaires de ses clients. Dès 2013, Chypre avait été le laboratoire de cette mesure. La plus importante banque de l'île, Bank of Cyprus, avait alors ponctionné à hauteur de 60 % les comptes supérieurs à 100 000 € ! Cette décision avait provoqué la colère des Chypriotes, nombreux à se précipiter pour retirer leur argent aux distributeurs automatiques de leurs banques. Considérant le « succès » de cette mesure, la Commission européenne s'était alors empressée de la faire adopter par tous les pays européens, sous peine de sanctions, et dans le plus grand secret. Officiellement, seuls les comptes supérieurs à 100 000€ seraient concernés. Toutefois, dans le cadre d'une crise économique majeure, tous les comptes participeraient au « sauvetage » des banques. C'est tout bonnement le principe de « l'inviolabilité de la propriété » qui est remis en cause par cette directive. Vous l’aurez compris, votre banque ne vous sert plus, mais elle se sert de vous…
16.03.2016
C’est en 2005, lorsque Nicolas Sarkozy était Ministre de l'Intérieur, que le Qatar et la France commencèrent à entretenir des relations plus que privilégiées.
C'est ainsi que ce petit pays a par exemple acquis la totalité du club de football du PSG, et a doublé le montant de ses participations dans le CAC 40. Cependant, s'associer à un pays dont le salaire d'un homme peut passer de 12 000 à 400 dollars selon sa couleur de peau, est-ce une bonne chose pour notre nation ? Que dire des relations qu'il entretient avec l'Islam radical ? Il est en effet à l'origine de la chaîne télévisée Al-Jazira, diffuseur exclusif d'Al-Qaida, et accueille depuis des années des activistes radicaux. Un ancien chef du service de renseignements des services secrets français déclare à ce propos : « Comme la famille régnante veut ravir à l'Arabie Saoudite son rôle moteur dans le contrôle de l'Islam mondial, elle héberge volontiers les imams et prêcheurs de tout bord à condition qu'ils soient plus extrémistes que les oulémas (théologiens) saoudiens. Le Qatar finance partout et généreusement tous les acteurs politico-militaires salafistes, dont la branche la plus virulente des Frères Musulmans. L'ambassadeur du Qatar, Mohamed Jaham Al-Kuwari, vient pourtant d'annoncer son intention d'investir dix milliards de plus dans les entreprises françaises. Aux inquiétudes de certains politiciens et journalistes quant à l'influence et la montée en puissance qatarie en France, il a simplement répondu : « C'est quoi le problème ? »
11.09.2015
Un rapport de l’Office fédéral de la police suisse démontre clairement que 3 300 noms ont été supprimés en France de la liste des évadés fiscaux de la banque HSBC.
En juillet 2012, le quotidien Le Monde signalait déjà que « la liste des évadés fiscaux de HSBC en Suisse aurait été falsifiée. ». L’Agefi (Agence Économique et Financière) à Genève déclare, en janvier 2014, être à même d’affirmer sans ambiguïté que le contenu des listes a bien été modifié. Cela fait suite aux investigations faites sur le rapport des dix-sept pages de l’Office fédéral de la police, intitulé « Analyse des données électroniques », et daté du 25 août 2010.
24.02.2015
La France est l'un des mauvais élèves en matière d'exemplarité face à la corruption. En effet, d'après les récents rapports de l'OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) et de l'association Transparency, elle se positionne parmi les dix premiers mauvais élèves des pays de l'EU.
L'OCDE, dans son rapport sur la corruption d'agents publics étrangers par les Français, révèle qu'en 2011, des commandes pour un montant de 6,5 milliards d'euros avaient été passées aux industriels de l'armement, un domaine jugé propice aux dérives. Les infractions concernent plusieurs entreprises françaises. C'est ainsi qu'on peut citer la condamnation d'un patron d'une PME en septembre 2009, pour avoir accepté 90 000 € de pots-de-vin des fonctionnaires libyens en vue de l'obtention d'un contrat de dépollution. Un autre groupe français de l'aérospatiale, de la sécurité et de la dépense a été mis en cause au Nigéria. En effet, la délivrance de 70 millions de cartes d'identité évaluées à 171 millions d'euros s'est monnayée au prix de 380 000 euros. Sur une échelle de 1 à 5, les Français considèrent que les corrompus sont les partis politiques (3,6), ensuite les entreprises (3,3), puis le Parlement (3,1), et les médias et l'administration (3). Dans une interview accordée au magazine Capital, Richard Branson, l'homme d'affaires britannique et patron du groupe Virgin déclare que dans les années 90, un ministre français lui a réclamé un pot-de-vin d'un million d'euros dans le but de l'aider à obtenir l'ouverture dominicale du Virgin Mégastore sur les Champs-Élysées. Voici ses propos : « Un de vos ministres m'avait réclamé à l'époque un pot-de-vin d'un million d'euros pour appuyer mon dossier, ce que j'ai refusé ». Il poursuit en disant : « J'ai fait remonter l'histoire en haut lieu. On m'a conseillé de ne pas ébruiter l'affaire et de patienter jusqu'au prochain remaniement ministériel. Quelques mois plus tard, j'obtenais gain de cause. »
24.02.2015
Dès lors qu'il s’agit d’argent, il n’y a plus d’éthique ! Alors qu’en France, une série de nouvelles lois prônant une idéologie libertaire se succèdent, en Espagne les femmes en attente d’IVG « ont peur » de ne plus pouvoir avorter librement.
C’est en Espagne, à l’université de Navarra, que le sociologue et professeur Alejandro Navas, dans son livre « El aborto, a debate » nous livre la face cachée de l’iceberg. « Dans la sphère publique, on ne nous parle jamais de la dimension économique de l’avortement. C’est une affaire d’argent, et dans ce cas, les barrières éthiques et légales cèdent facilement. » Après une analyse des facteurs clés de ce phénomène qui est le centre de l’actualité espagnole actuellement, le professeur parle d’un débat purement politique, mais également culturel. Alejandro Navas souligne que « la culture de la mort se diffuse largement certes, mais que le climat de l’opinion publique est en train de changer. » À la clinique Southwestern Women's Options d’Albuquerque, l'une des seules des États-Unis à pratiquer des avortements au cours du troisième trimestre de la grossesse, le coût de cette intervention s’élève à huit mille dollars, et pour chaque semaine de grossesse supplémentaire, le tarif augmente de mille dollars. Ginnia Jessen, née à la suite d’un avortement salin, témoigne aujourd’hui qu’après avoir fait des recherches sur la chaîne de cliniques qui a tenté de mettre fin à ses jours, elle a découvert que celle-ci gagne plus de soixante-dix millions de dollars par an. Marianne Anderson, après avoir travaillé durant deux ans dans un centre d’avortement du Planning familial (Planned Parenthood) à Indianapolis, le plus grand de l'État de l'Indiana, aux États-Unis, affirme que c’est « la pire chose qu'elle ait faite » dans sa vie. Sa dramatique expérience la conduit à dire que ce centre d’avortement est « une affaire d’argent ». « On nous disait que si nous ne répondions pas à la troisième sonnerie du téléphone, nous serions renvoyées, car ils avaient besoin d’argent », explique-t-elle.
20.01.2015