Une sage-femme chrétienne se voit interdire d'exercer sa profession, car elle a refusé de participer à des avortements lors d'un stage effectué dans un hôpital en Suède.
Malgré une promesse d'embauche de la part des responsables de l'hôpital, dans la ville méridionale d'Eksjö à Grimmark, une sage-femme de trente-sept ans a très vite compris que son refus de participer à des avortements, dans le cadre de son travail à l'hôpital, allait lui porter préjudice, jusqu'à l'empêcher d'exercer son métier de sage-femme, ce malgré une pénurie dans ce domaine en Suède. Évoquant sa responsabilité principale qui était prioritairement « son aide à l'accouchement » et professant sa foi chrétienne, elle s'attendait à ce qu'on la soutienne en lui accordant le droit à la liberté de conscience. « J'ai été confrontée à une attitude très négative et à un refus catégorique face à ma prise de position. » « Il m'a été répondu : « Quelqu'un avec de telles opinions n'a pas sa place dans notre clinique », déclare-t-elle lors d'une interview au Morning Star News. La Suède a été accusée de non-respect de la liberté d'opinion devant le Conseil européen des droits sociaux, et une plainte de la part des Associations Familiales Catholiques en Europe a été déposée, dans l'espoir que le cas de Grimmark pourrait également aider à mettre le Suède en conformité avec les normes du Conseil de l'Europe. La Suède et la Finlande sont les deux seuls membres des quarante-sept États du Conseil de l'Europe à ne pas avoir défini clairement les libertés au niveau de la conscience. La sage-femme, convaincue d'avoir été évincée de son cadre de travail à cause du conflit qui existait entre le milieu hospitalier et sa conviction religieuse a dit : « Je crois que la vie commence à la conception. Je ne crois pas qu'un homme peut décider au sujet de la vie et de la mort. Je crois qu'il y a un plan pour la vie de chacun, même avant la naissance. »
07.10.2014

Une « loi-cadeau ». C’est un beau cadeau qu’ont offert jeudi dernier les parlementaires à tout futur délinquant. Désormais, la justice ne pourra pas rattraper un individu accusé de corruption au-delà de douze ans !
Alors que les députés ont fait doubler le délai de prescription pour les délits, passant ainsi de trois à six ans, et de dix à vingt ans pour les crimes, un amendement plafonnant la prescription pour les infractions dites « occultes » ou « dissimulées » a secrètement été voté. Cette nouvelle loi prévoit qu’au-delà de douze ans, une affaire de corruption ou de détournement public sera automatiquement classée « sans-suite ». Certains magistrats ont souligné le fait que ces infractions mettent plusieurs années à être découvertes. Les élus bénéficieront donc d’une double prescription ! « Voilà un beau cadeau octroyé au monde des affaires », ironise un haut magistrat, avant d‘ajouter : « C’est une autoamnistie absolument incroyable dans le contexte actuel. » En effet, il est étonnant de constater que cet amendement intervient alors que l’affaire Fillon fait grand bruit dans les médias. Toutefois, c’est bien connu, en politique, peu importe la couleur, on se protège…
03.03.2017
C’est un fait hallucinant et insolite dont est victime un journaliste suisse. Lors d’un scrutin réalisé au mois de mars 2015, ce journaliste avait volontairement voté deux fois afin de montrer les failles du vote électronique.
Cependant, l’affaire qui devait faire l’objet d’un scoop s’est retournée contre Joël Boissard qui a été reconnu coupable de fraude électorale par le ministère Public de la Confédération, et qui a écopé de jours-amendes avec sursis. L’avocat de l’intéressé dénonce le caractère grotesque de ce jugement, estimant que son client n’a fait que dévoiler un problème d’intérêt public : « Ce problème soulève des questions de liberté d’expression et de liberté de la presse parce que la Cour européenne des droits de l’homme avait déjà blanchi des journalistes qui, pour dénoncer un problème d’intérêt public, n’avaient eu d’autres choix que de commettre des agissements qui pouvaient relever de la loi pénale », a-t-il poursuivi. Le journaliste et son employeur ont décidé de porter l’affaire devant le tribunal pénal fédéral qui statuera début 2017.
15.12.2016
La France prône avec véhémence la liberté d’expression, mais cette « valeur » semble être à deux vitesses, et tout le monde n’est pas logé à la même enseigne.
En effet, l’ex-présidente du parti Chrétien-Démocrate, Christine Boutin, vient d’être condamnée en appel à cinq mille euros d’amende pour avoir exprimé ses convictions en déclarant que « l’homosexualité était une abomination ». La cour d’appel de Paris l’a également condamnée à verser deux mille euros à des associations qui se sont portées partie civile et au lobby LGBT. Alors que d’autres groupes soutenus par les médias et les lobbies sont pleinement médiatisés et font beaucoup de bruit, l’avocat de l’ex-ministre s’est indigné de cette condamnation, estimant que ce verdict allait porter un coup fatal à la liberté d’expression prônée par la France : « Ma cliente est jugée pour une opinion. Cette décision aura des conséquences énormes sur la liberté d’expression dans notre pays si vous suivez les réquisitions du procureur. » En effet le procureur de la république avait déformé les propos de Mme Boutin, affirmant faussement que cette dernière avait qualifié les homosexuels d’abominations. Il semble que la vraie liberté ne soit pas encore adoptée en France. Les propos de la député des Bouches-du-Rhône et maire du 6e arrondissement de Marseille, Valérie Boyer, à l'hebdomadaire Christianophobie Hebdo prennent aujourd’hui tout leur sens lorsqu’elle affirmait il y a quelque temps : « Le terme “christianophobie” me semble inapproprié. Je me joins à Alain Finkielkraut, lorsqu’il rappelle que la “phobie”, c’est la peur. Aujourd’hui, a-t-on peur des islamistes, des djihadistes ? Oui. Cependant, a-t-on peur des chrétiens ? Non, ni en France ni dans le monde d’ailleurs. Je préfère parler de “christiano-mépris”. En France, il est évident que les chrétiens sont ignorés, voire méprisés par le gouvernement. Ainsi, lorsque François Hollande affirme qu’il faut être intraitable envers les actes antisémites et antimusulmans, il a raison. Alors, pourquoi omet-il les actes antichrétiens ? Le Président ne peut plus être dans le déni vis-à-vis d’une grande partie des Français. Il est même parvenu le 28 janvier au dîner du CCAF à prononcer un discours évoquant le génocide des Arméniens en 1915, sans prononcer le mot “chrétien”.
29.11.2016
Alors que dans certains pays la population carcérale explose à cause de la criminalité et des actes de violences qui augmentent dangereusement, la Suède, quant à elle, a noté une baisse significative de la criminalité et du nombre de détenus dans ses prisons.
Non content d’être l’un des pays les plus paisibles au monde et l’un des pays où le bien-être et l’indice humain pour le développement sont les plus considérables, il est aussi l’un des pays où la paix et la sécurité sont chaque jour au rendez-vous. Selon le Figaro, la Suède a vu depuis ces cinq dernières années son taux de détenus baisser d’au moins 6 % chaque année. En effet, sur une population de dix millions d’habitants, on ne compte que 4 852 prisonniers. À cause cette situation inédite, le pays a dû fermer la plupart de ses prisons.
13.07.2016
D’après une étude réalisée à la demande du ministère de la Justice, les résultats révèlent qu’entre 2004 et 2014, 63 % des condamnés ont récidivé après leur incarcération.
Ils seraient 14 % à récidiver après la première année de leur condamnation, 45 % après les deux premières années. Bien que la nature des infractions et l’âge des personnes puissent influencer ces statistiques, force est de constater que plus de 50 % des personnes incarcérées retombent dans leurs mauvaises voies une fois libérées. Il est alors légitime de s’interroger quant à l’efficacité du milieu carcéral en termes de réhabilitation des délinquants et autres criminels, puisque ces mêmes personnes, après leur arrestation, ne retrouvent pas le droit chemin. Au contraire, selon la magistrate Nicole Maestracci, les courtes peines notamment permettraient de « se constituer des réseaux délinquants, d’apprendre des techniques en prison… C’est criminogène ! »
30.06.2015
En Australie, la Haute cour a annulé des mariages homosexuels célébrés dans la capitale du pays, le gouvernement précisant que c’était au Parlement d’autoriser de telles unions actuellement interdites au niveau fédéral.
En effet, au mois d'octobre 2013, plusieurs mariages gays avaient été célébrés après une autorisation donnée par l’Assemblée législative du Territoire de Canberra. De ce fait, le gouvernement avait saisi la justice dans le but d'annuler ces unions, car en Australie le mariage est régi par la loi fédérale et non pas par celle des six États et deux Territoires qui composent le pays. C'est à l'unanimité que la Cour de justice a rendu son verdict en déclarant : « La loi sur le mariage n’est pas valide pour la formation ou la reconnaissance du mariage pour des personnes de même sexe », et de continuer en précisant : « Selon la Constitution et la loi fédérale telle qu’elle est aujourd’hui, une autorisation légale du mariage homosexuel dépend du Parlement fédéral ». Au final, la décision de la Haute cour signifie que les mariages de 27 couples homosexuels célébrés ces derniers jours à Canberra sont déclarés inconstitutionnels et seront donc annulés. Le mariage homosexuel est explicitement interdit en Australie par la loi, qui précise que le mariage ne concerne que l’union d’un homme et d’une femme. Notons également que la décision de la Haute cour a affirmé que le mariage pour les personnes de même sexe n'était pas un sujet de discussion pour la majorité des habitants, et qu'il était « temps de tourner la page ».
19.11.2014
Une étude révèle que 72 % des Français estiment que la corruption a augmenté ces trois dernières années. Les scandales à répétition dans le milieu politique sont l’un des facteurs d’incrédulité des Français face à leurs dirigeants. En analysant les informations et les motifs sur les condamnations par la justice des trois partis politiques majeurs français, c’est-à-dire l’UMP, le Parti Socialiste et le Front National, et ceci sur une période de quinze ans, nous obtenons des résultats très alarmants.
Dans la majorité des cas, les élus du FN sont condamnés pour violences physiques, incitations à la haine raciale, et fraudes diverses. Les élus de l’UMP semblent quant à eux être des « experts » en abus de biens sociaux et détournements de fonds. Concernant les élus du PS, il semble que le délit de favoritisme soit une de leurs « spécialités ». Ces résultats viennent casser l’image de partis convenables que les médias veulent nous vendre ! La liste serait tellement longue que plusieurs pages ne pourraient toutes les contenir. Pour le PS, voici un échantillon de leur palmarès, soit plus de 44 condamnations ou mises en examen : - Anne Hidalgo, actuellement maire de Paris, condamnée en 2012 à 40 000 euros d’amende pour infraction à la législation sur la durée du travail. - Bernard Granié, président du Syndicat d’agglomération nouvelle Ouest Provence, ancien maire de Fos-sur-Mer, condamné en 2011 pour favoritisme et corruption. Pour l’UMP, quelques exemples parmi les 66 condamnations ou mises en examen : - Alain Agostini, conseiller municipal à Orange, condamné pour proxénétisme aggravé en bande organisée. - Georges Tron, ancien secrétaire d’État, mis en examen pour harcèlement sexuel, agression sexuelle et viol en 2011. Et pour finir, le FN totalise 56 condamnations ou mises en examen enregistrées : - Alexandre Gabriac, ancien membre du comité central du FN, condamné en 2009 pour apologie de crime contre l’humanité, injures à caractère raciste, et violences volontaires. - Tanguy Deshayes, candidat aux municipales de Paris en 2008, mis en examen pour menace de mort et port d’arme. 
18.11.2014
Pendant plus d’une heure et vingt quatre minutes d’audition, Bertrand Soubelet, grand patron des opérations et de l’emploi à la Direction générale de la gendarmerie nationale, nommé le 28 novembre 2012 en Conseil des ministres, a brossé un tableau sans concessions.
Évoquant la lourdeur des procédures « sur le plan juridique », qui complique le travail des gendarmes, le général ajoute : « Les délinquants le savent et profitent du système ». « Je vais livrer une analyse personnelle, peut-être un peu iconoclaste », dit-il. « Quand vous relâchez 65 % de ceux qui se sont rendus coupables d’un certain nombre d’exactions, comment voulez-vous que les chiffres baissent ? », s’interroge le général Soubelet. « Aujourd’hui, toute une frange de notre jeunesse ne sait pas où est le bien et où est le mal. On peut très tôt donner un message clair » et adapter le langage utilisé à l’âge de l’enfant, afin qu’il comprenne. Selon les gendarmes, on prend « plus soin des auteurs que des victimes », prévient le militaire, précisant qu'en 2013 il y a eu une hausse de 4 % de personnes mises en cause par ses services, tandis que le nombre de placements sous écrou « a diminué de 33 % ». « Évidemment, l'insécurité et le sentiment d'insécurité ne cesseront d'augmenter tant que la réponse collective à la délinquance ne sera pas adaptée », martèle-t-il. Le diagnostic de ce haut stratège est implacable : la réponse pénale est, selon lui, « en décalage ». Sans détour, il enfonce le clou en assurant : « Les auteurs d'atteintes aux biens (cambriolages, vols...), bénéficient d'un traitement pénal qui leur permet de continuer à exercer leurs activités. » 
18.11.2014