Les Suisses disent non à l'assistanat de l'État

Invités à se prononcer sur le choix de vivre de l’assistanat en profitant des aides de l'État ou privilégier la valeur travail, les Suisses n’ont pas hésité à manifester leur préférence.
Ce dimanche, ils ont massivement dit « non » à la création d'un « revenu de base inconditionnel » (RBI) pour tous, salariés ou sans emploi.
Les résultats parlent d’eux-mêmes. Ce sont près de huit personnes sur dix, soit selon les résultats définitifs 76,9 % qui ont dit « non » à ce projet.
Il proposait de verser chaque mois à tous les Suisses ainsi qu’aux étrangers vivant dans le pays depuis au moins cinq ans, une somme de 2 500 francs suisses (2 260 euros) par adulte, qu'il ait ou non déjà un emploi, et 650 francs suisses pour chaque mineur.
Pour rappel, en 2012 déjà, face à la baisse de leur compétitivité au niveau international, les Suisses avaient refusé d’augmenter de deux semaines la durée de leurs congés payés.
Contrairement à certains en France qui veulent toujours plus d'assistanat, les Suisses ont démontré leur attachement à la valeur travail. Le rejet de ce revenu sans condition par la population suisse semble s’apparenter à ce verset des écritures qui déclare que « si quelqu’un ne veut pas travailler, qu’il ne mange pas non plus « (2 Thessaloniciens 3:10). Voilà encore une preuve que dans certains endroits le niveau des mentalités et des consciences est différent de celui qui règne dans nos parages...
Wouaouh! j'espère qu'un jour en France on en arrivera là ...